Programme double incluant Carmina Burana d’Edward Clug et Jeunehomme d’Uwe Scholz avec chœur et orchestre
Une belle énergie vitale se dégage des œuvres des deux chorégraphes de ce programme double. Uwe Scholz investit l’allégresse de Mozart avec une maîtrise inégalée, tandis qu’Edward Clug nous invite à plonger dans une œuvre évoquant le renouveau.
Dans ce ballet contemporain à la mise en scène saisissante, le chorégraphe roumain Edward Clug revisite une œuvre musicale majeure du XXe siècle, signée du compositeur allemand Carl Orff. Porté par la formidable énergie de près de 150 artistes sur scène (danseurs, musiciens, choristes et solistes) et la beauté intemporelle de la musique, ce spectacle de danse contemporaine créé pour Les Grands Ballets emporte tout sur son passage. Une véritable ode à la vie!
En créant le ballet Jeunehomme en 1986, le regretté chorégraphe allemand Uwe Scholz rendait hommage à Mozart, et plus particulièrement à l’allégresse et la mélancolie des œuvres du grand compositeur. Pur trésor, la pièce captive à travers des changements de rythme tout au long de ses trois mouvements.
Les puissantes notes des compositions de Carl Orff et de Wolfgang Amadeus Mozart seront portées par les chœurs et l’Orchestre des Grands Ballets.
À propos du spectacle
Durée totale : 1h55, incluant un entracte de 20 minutes
« D’une grande beauté. Les danseurs sont charismatiques, hypnotisants (…). »
Eugénie Lépine-Blondeau, Radio-Canada
Chorégraphie : Edward Clug
Décors : Marko Japelj
Costumes : Léo Kulas
Musique : Carl Orff
Durée : 61 minutes
Avec Carmina Burana, le chorégraphe Edward Clug revisite une œuvre musicale majeure du XXe siècle du compositeur allemand Carl Orff. Cette cantate scénique, l’une des plus célèbres du chant choral, est adaptée de 24 poèmes médiévaux. Sa célèbre introduction, O Fortuna, évoque la destinée du monde alors que l'humanité se retrouve impuissante devant un futur incertain. L’énergie irrésistible qui se dégage de cette œuvre continue de fasciner.
Le ballet suit la structure de la composition basée sur le concept du cercle : la Roue de Fortune qui incarne le cycle de l’existence, fait de joie et d’amertume, d’inquiétude et d’espoir. À partir de ce thème central, Edward Clug a imaginé un immense cercle surplombant la scène, orbite autour duquel gravitent les danseurs de la compagnie tels des satellites solitaires — attirés comme par un invisible aimant —, et qui retient en son centre certains d’entre eux. Le souffle puissant de Carmina Burana est porteur d’amour, d’éveil et de constant renouveau. Porté par la formidable énergie du groupe, la passion du chœur et des solistes, la force de l’orchestre et la beauté intemporelle de la musique, ce spectacle rejoint l’être humain dans sa dimension la plus viscérale : celle de son legs et de sa pérennité.
Chorégraphie : Uwe Scholz
Costumes : Uwe Scholz
Musique : Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano no 9 en mi bémol majeur, dit «Jeunehomme»
Durée : 34 minutes
L’allégresse des œuvres du grand compositeur autrichien Wolfgang Amadeus Mozart a inspiré à Uwe Scholz (1958-2004) cette pièce pour 21 danseurs, créée en 1986 pour les Ballets de Monte-Carlo. Jeunehomme suit une structure classique en trois mouvements (allegro, andantino et presto), articulée autour de six couples du corps de ballet et de deux couples qui interprètent chacun un pas de deux. La pièce se conclut par un soliste incarnant Mozart lui-même. La discipline des six couples de danseurs de ballet en parfaite harmonie, ainsi que la superbe technique des trois solistes, complètent la grâce et l’émotion dégagées lors du sublime pas de deux.
Mozart a composé le Concerto pour piano no 9 en mi bémol majeur, dit «Jeunehomme», à l’âge de 21 ans. L’œuvre rencontra un grand succès critique et aurait été composée en l’honneur de Victoire Jenamy (déformé en « Jeunehomme »), fille du danseur et maître de ballet Jean-Georges Noverre.
LES GRANDS BALLETS