La captation intégrale fut disponible du 30 mars au 6 avril 2021.
Incursion des plus intimistes dans l’univers des Grands Ballets avec cette pièce filmée au plus près des danseurs de la compagnie.
La création contemporaine du jeune chorégraphe Edward Clug, qui avait également revisité avec brio le célèbre Carmina Burana en ouverture de la dernière saison des Grands Ballets, a connu un grand succès auprès du public depuis sa première en 2017.
Filmée directement sur la scène du Studio-Théâtre de la compagnie dans le respect des mesures sanitaires.
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« Stabat MATER est une pièce toute en émotions, qui requiert un grand registre théâtral de la part des danseurs. L’expérience de présenter un spectacle dans un format numérique est particulière : le spectateur voit la pièce de beaucoup plus près. Je me suis dit que si nous ne pouvions être sur scène, j’allais tirer profit de cette contrainte et offrir à mon public un Stabat MATER aux premières loges, comme il ne l’a jamais vu auparavant. »
Ivan Cavallari, Directeur artistique des Grands Ballets
Présenté pour la première fois en 2017 dans un doublé hypnotique sous l’empreinte de la spiritualité, Stabat MATER d’Edward Clug met à l’honneur les danseurs de la compagnie sur la mélodie d’une autre grande pièce musicale. Le chorégraphe engage un dialogue résolument moderne avec le Stabat Mater de Pergolèse, pur chef-d’œuvre du baroque italien. Cette musique d’une expressivité bouleversante est pour lui porteuse de vie et d’espoir.
Expression de la profonde affliction de la Vierge devant son fils crucifié, le poème religieux médiéval du Stabat Mater – en latin : « la mère se tenait debout » –, du moine franciscain Jacopone da Todi sera souvent mis en musique, devenant un genre à part entière dans lequel s’illustreront maints compositeurs, notamment Scarlatti quelques années plus tôt, au début du XVIIIe siècle. La version de Pergolèse est considérée comme l’un des plus poignantes et son succès ne s’est jamais démenti.
Elle est devenue l’une des œuvres emblématiques du baroque. Écrit simplement pour deux voix, basse continue et cordes, le Stabat Mater comporte douze séquences alternant solos et duos qui nous transportent au cœur même des passions humaines. D’une expressivité bouleversante, c’est une œuvre de méditation et de recueillement, un pur chef-d’œuvre métaphysique qui est avant tout, pour le chorégraphe Edward Clug, porteur d’espoir.
-Extrait de Stabat Mater, poème religieux médiéval du moine Jacopone da Todi
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