Depuis sa fondation en 1957, la compagnie a présenté près de 150 créations. Depuis l’arrivée d’Ivan Cavallari à la direction artistique, le renouvellement et l’enrichissement du répertoire sont au cœur de notre mission. L’objectif premier est de faire découvrir au public de nouvelles œuvres inédites et marquantes, ainsi que de grands titres classiques, et d’accompagner Les Grands Ballets Canadiens dans leur rôle d’ambassadeur dynamique pour le développement d’une culture créative, audacieuse, fondée sur des principes d’excellence et de performance, à l’image d’une grande métropole culturelle comme Montréal.
Le fonds de création permet de propulser l’excellence et d’engager les meilleurs talents d’ici et d’ailleurs, qu’il s’agisse de chorégraphes, de concepteurs de décors, d’éclairages ou de costumes, à la hauteur de la renommée de la compagnie. Il donne la possibilité aux artistes de la compagnie de s’épanouir dans leur créativité, de prendre des risques et d’offrir au public un répertoire renouvelé. Il est essentiel à l’éducation culturelle du public.
Depuis leur création, Les Grands Ballets Canadiens ont invité plus de 50 chorégraphes, dont 12 canadiens, pour créer de nouvelles œuvres qui font désormais partie du répertoire de la compagnie.
Le directeur artistique invite des chorégraphes à créer une œuvre autour d’une thématique de son choix. Le chorégraphe sélectionne ensuite les danseurs pour les différents rôles de sa pièce, et s’entoure d’une équipe de concepteurs pour les éclairages, les costumes, les décors et tout autre élément requis à sa création.
Les Grands Ballets invitent des chorégraphes de réputation internationale comme Mats Ek, Jiří Kylián, Ohad Naharin, Stephan Thoss ou des Canadiens tels que Peter Quanz et Édouard Lock, qui participent tous à l’enrichissement du répertoire et au maintien d’une production de haut calibre. Ils invitent également des chorégraphes de la relève comme Annabelle Lopez Ochoa, Garrett Smith, Edward Clug et Étienne Béchard, ou encore des danseurs ou anciens danseurs de la compagnie comme Jérémy Galdeano, Věra Kvarčáková, Étienne Delorme et Andrew Skeels, offrant ainsi à ces artistes le terrain fertile qui permet aux vocations artistiques de s’épanouir au sein d’une compagnie établie.
(Photo : Sasha Onyshchenko)
Saviez-vous que…
Tous les costumes des créations des Grands Ballets Canadiens sont confectionnés sur mesure et à la main, dans l’atelier de costumes situé dans l’Édifice Wilder. Les Grands Ballets font partie des rares institutions culturelles à encore disposer de leur propre atelier de costumes. En maintenant cette industrie et ce savoir-faire vivant, la compagnie participe à la protection d’un patrimoine culturel et artistique important, engageant une vingtaine d’artisans locaux utilisant des techniques ancestrales.
L’ensemble du processus de création et de réfection de costumes est réalisé à l’interne, qu’il s’agisse des dessins, des patrons, de la sélection des tissus, des prototypes, etc. Les costumes doivent pouvoir résister aux performances athlétiques des danseurs, accompagner la fluidité de leurs mouvements, bien capter la lumière sur scène et surtout demeurer sécuritaires pour éviter d’éventuelles blessures.
(Photos : Sasha Onyshchenko)
Alliage puissant et délicat de cuir et de satin, les pointes de ballet fascinent le public et mettent au défi des milliers de danseuses depuis des siècles. Les chaussons, fabriqués de plusieurs épaisseurs de carton, papier et toile de jute, sont fabriqués sur mesure pour chaque danseuse des Grands Ballets Canadiens, pour assurer la bonne tenue de leurs pieds et leur sécurité.
Une paire de pointes coûte en moyenne 150 $. Selon la difficulté d’un ballet, des pointes doivent être jetées après une seule représentation! Le budget annuel pour la fabrication des pointes est de 160 000 $, soit plus de 1000 paires de pointes!
Soucieux de l’environnement et de la quantité de déchets produite par notre compagnie, un système de récupération des pointes endommagées a été mis en place afin de permettre aux pointes d’avoir une seconde vie en tant que souvenir. Chaque pointe est ainsi signée par nos danseuses et vendue au profit du Fonds Casse-Noisette pour enfants.
(Photo : Sasha Onyshchenko | Danseuse : Rachele Buriassi)
La création de décors permet au public de plonger dans l’univers imaginé par le chorégraphe, le temps d’un spectacle. Ils ajoutent une plus-value indéniable et sans eux, le ballet perd toute une dimension de l’imaginaire des artistes.
Le chorégraphe s’entoure souvent d’un concepteur de décors, et la fabrication de ceux-ci est souvent réalisée à Montréal, lorsque les décors ne sont pas déjà existants. C’est un élément capital à la création, qui permet d’offrir au public une vision renouvelée des grands classiques. La scénographie revisitée de Giselle, qui sera présentée au printemps, en est un parfait exemple. Les projections sur un rideau en fil de soie en guise de décors, permettent d’offrir une adaptation audacieuse et dépoussiérée de ce grand classique.
Le montage des décors nécessite de 35 à 45 techniciens par production, et entre 48 et 72 heures de montage.
(Photo : Sasha Onyshchenko)
Nos danseurs participent pleinement au processus de création avec les chorégraphes, en proposant des interprétations différentes des rôles qui leur sont attribués. Leur singularité réside dans leur capacité à parfaitement maîtriser des techniques classiques, tout en étant capables de s’adapter à des chorégraphies plus contemporaines. À cette rigueur technique, s’ajoute une sensibilité artistique qui en fait des interprètes hors pair.
Un danseur professionnel débute sa journée avec une classe de ballet, suivie des répétitions quotidiennes. Il peut répéter jusqu’à 20 ballets à la fois, et chaque nouveau ballet peut exiger jusqu’à 100 heures de répétition. En moyenne, un danseur compte 1500 heures de répétition par année et doit apprendre une quinzaine de chorégraphies et plusieurs rôles par production.
(Photo : Sasha Onyshchenko)
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