CARMINA BURANA

Chorégraphie : Uwe Scholz
Costumes et scénographie : Uwe Scholz
Éclairages : Marc Parent
Musique : Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano no 9 en mi bémol majeur, dit «Jeunehomme»
Chef d'orchestre : Jean-Claude Picard
Pianiste soliste : Rosalie Asselin

Durée : 36 minutes

L’allégresse des œuvres du grand compositeur autrichien Wolfgang Amadeus Mozart a inspiré à Uwe Scholz (1958-2004) cette pièce pour 21 danseurs, créée en 1986 pour les Ballets de Monte-Carlo. Jeunehomme suit une structure classique en trois mouvements (allegro, andantino et presto), articulée autour de six couples du corps de ballet et de deux couples qui interprètent chacun un pas de deux. La pièce se conclut par un soliste incarnant Mozart lui-même. La discipline des six couples de danseurs de ballet en parfaite harmonie, ainsi que la superbe technique des trois solistes, complètent la grâce et l’émotion dégagées lors du sublime pas de deux.

Mozart a composé le Concerto pour piano no 9 en mi bémol majeur, dit «Jeunehomme», à l’âge de 21 ans. L’œuvre rencontra un grand succès critique et aurait été composée en l’honneur de Victoire Jenamy (déformé en « Jeunehomme »), fille du danseur et maître de ballet Jean-Georges Noverre.

Chorégraphie : Edward Clug
Décors : Marko Japelj
Costumes : Léo Kulas
Éclairages : Marc Parent
Musique : Carl Orff
Chef d'orchestre : Jean-Claude Picard
Solistes
Soprano : Aline Kutan
Ténor : Mishael Eusebio
Baryton : Dominique Côté

Durée : 65 minutes

Avec Carmina Burana, le chorégraphe Edward Clug revisite une œuvre musicale majeure du XXe siècle du compositeur allemand Carl Orff. Cette cantate scénique, l’une des plus célèbres du chant choral, est adaptée de 24 poèmes médiévaux. Sa célèbre introduction, O Fortuna, évoque la destinée du monde alors que l'humanité se retrouve impuissante devant un futur incertain. L’énergie irrésistible qui se dégage de cette œuvre continue de fasciner.

Le ballet suit la structure de la composition basée sur le concept du cercle : la Roue de Fortune qui incarne le cycle de l’existence, fait de joie et d’amertume, d’inquiétude et d’espoir. À partir de ce thème central, Edward Clug a imaginé un immense cercle surplombant la scène, orbite autour duquel gravitent les danseurs de la compagnie tels des satellites solitaires — attirés comme par un invisible aimant —, et qui retient en son centre certains d’entre eux. Le souffle puissant de Carmina Burana est porteur d’amour, d’éveil et de constant renouveau. Porté par la formidable énergie du groupe, la passion du chœur et des solistes, la force de l’orchestre et la beauté intemporelle de la musique, ce spectacle rejoint l’être humain dans sa dimension la plus viscérale : celle de son legs et de sa pérennité.

Photo : Sasha Onyshchenko | Danseuse : Tetyana Martyanova

À ce jour, Carmina Burana demeure l’une des pièces du répertoire classique les plus connues du grand public.

Lorsque Carl Orff composa Carmina Burana, en 1935, il ne pouvait pas se douter que cette cantate scénique inspirée de poèmes médiévaux allait acquérir une popularité aussi universelle, éclipsant tout le reste de son œuvre.

À ce jour, Carmina Burana demeure l’une des pièces du répertoire classique les plus connues du grand public, surtout grâce à l’utilisation de son chant initial, O Fortuna, au cinéma, que l’on a entendu, entre autres, dans le film Excalibur de John Boorman.

C’est en 1803 qu’un mystérieux manuscrit fut découvert au monastère bénédiction de Benediktbeuern, en Bavière. Il s’agissait d’un recueil de chants profanes et religieux en latin, en allemand et en vieux français parlant d’amour, du printemps et des plaisirs de la vie que sont la bonne chère, le vin et la fête.

Pour son cycle, Carl Orff a choisi 24 de ces chants regroupés en grandes parties se référant à des personnages ou des lieux. L’introduction, O Fortuna, invoque la déesse de la chance dans la mythologie romaine, qui revient dans la conclusion. Cruelle reine du monde, Fortuna y est dépeinte comme une roue impitoyable qui tourne en entraînant ses sujets dans un destin sur lequel ils n’ont aucun contrôle.

Les parties centrales se déroulent au printemps, dans les prés, à la taverne et dans les cours d’amours. Elles donnent lieu à de multiples scènes exprimant les joies et les peines de l’existence et présentent l’amour des points de vue masculin et féminin. Il en résulte une ambiance généralement festive et souvent teintée d’humour. On pense, entre autres, aux chansons à boire gaillardes et au cygne en train de rôtir sur la broche qui se lamente sur son sort.

Sur le plan musical, Carl Orff n’a pas tenté d’imiter ou de réimaginer la musique médiévale. Il a plutôt profité de cette découverte pour se réinventer. Jusque-là, ses compositions étaient influencées par la musique postromantique de Richard Strauss et de ses contemporains. Avec Carmina Burana, il vit une occasion de développer un style unique, basé sur des rythmes et des harmonies simples, qui tranchait radicalement avec la musique de son époque.

Dès sa première, à Francfort-sur-le-Main, le public adopta Carmina Burana, qui rejoint l’être humain dans ses dimensions les plus fondamentales et primitives. Il ne faut pas s’en étonner puisque Carl Orff, qui a révolutionné la pédagogie musicale en renouant avec les aspects physiques et dansants de la musique, a imaginé une œuvre viscérale et spectaculaire qui n’a jamais cessé d’inspirer les artistes de toutes disciplines depuis sa création.

Dans l’univers de la danse, Carmina Burana a connu de nombreuses adaptations au fil des années. Les Grands Ballets montèrent pour la première fois en 1966 la version du chorégraphe Fernand Nault, qui connut un succès fulgurant lors de sa présentation à l’Exposition universelle, une année plus tard. Plusieurs tournées et représentations s’ensuivirent, l’œuvre devenant l’une des plus célébrées du répertoire des Grands Ballets.

Pas de deux
Anna Ishii, Graeme Fuhrman (13 et 14 avril à 14h, 18 avril à 20h)
Rachele Buriassi, Esnel Ramos (13, 19, 20 avril à 20h)
Mai Kono, Esnel Ramos (20 avril à 14h)

Solo
Bernard Dubois II (13 et 20 avril à 14h, 14 avril à 14h)
Célestin Boutin (13, 18, 20 avril à 20h)
Angel Vizcaíno (19 avril à 20h)

Petit pas de deux
Tetyana Martyanova, Felixovich Morante (13 avril à 14h, 20 avril à 14h)
Maude Sabourin, Raphaël Bouchard (13 et 18 avril à 20h)
Anya Nesvitaylo, Marcel Gutiérrez (14 avril à 14h, 20 avril à 20h)
Aurora De Mori, Raphaël Bouchard (19 avril à 20h)

Quatre solistes
Alexandra Eccles, Kiara DeNae Felder, Anya Nesvitaylo, Yui Sugawara (13 avril à 14h)
Anna Ishii, Mai Kono, Anya Nesvitaylo, Yui Sugawara (13 avril à 20h, 19 avril à 20h)
Alexandra Eccles, Kiara DeNae Felder, Calista Shepheard, Sarah Branch (14 et 20 avril à 14h, 18 et 20 avril à 20h)

Corps de ballet
Sofía González, Maude Fleury, Rose Trahan, Tatiana Lerebours/ Anaïs Roy, Carrigan MacDonald, Kiara Flavin, Théodore Poubeau, Thomas Poubeau, Étienne Delorme, Oscar Lambert, Antoine Benjamin Bertran, Bernardo Betancor (toutes représentations)

Deux solistes et six hommes
Anya Nesvitaylo, Yui Sugawara Théodore Poubeau, Bernardo Betancor, Thomas Leprohon, Oscar Lambert, Antoine Benjamin Betran, Étienne Delorme (13 avril à 14h et 20h, 19 avril à 20h)

Calista Shepheard, Sarah Branch, Théodore Poubeau, Bernardo Betancor, Thomas Leprohon, Oscar Lambert, Antoine Benjamin Betran, Étienne Delorme (14 et 20 avril à 14h, 18 et 20 avril à 20h)

Fortuna Plango Vulnera
Étienne Delorme, Emma Garau Cima, Oscar Lambert, Sofía González, Marcel Gutiérrez, Aurora De Mori, Felixovich Morante, Yui Sugawara, Thomas Leprohon, Tatiana Lerebours, Antoine Benjamin Bertran, Tetyana Martyanova, James Lyttle, Calista Shepheard, Graeme Fuhrman, Mai Kono, Bernardo Betancor, Sahra Maira, Théodore Poubeau, Anya Nesvitaylo, François Gagné, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Raphaël Bouchard, Catherine Toupin/Carrigan Macdonald, Célestin Boutin, Kiara Flavin/Alexandra Eccles, André Santos, Kiara DeNae Felder, Bernard Dubois II, Maude Sabourin (13 et 14 avril à 14h, 19 et 20 avril à 20h)

Étienne Delorme, Sarah Branch, Oscar Lambert, Anaïs Roy, Marcel Gutiérrez, Maude Fleury, Felixovich Morante, Yui Sugawara, Thomas Leprohon, Tatiana Lerebours, Antoine Benjamin Bertran, Tetyana Martyanova, James Lyttle, Calista Shepheard, Graeme Fuhrman, Tuesday Rain Leduc, Bernardo Betancor, Rose Trahan, Théodore Poubeau, Anya Nesvitaylo, François Gagné, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Raphaël Bouchard, Catherine Toupin/Carrigan MacDonald, Célestin Boutin, Kiara Flavin, André Santos, Alexandra Eccles/Kiara Felder, Bernard Dubois II, Maude Sabourin (13 et 18 avril à 20h, 20 avril à 14h)

Veris Leta Facies
Même distribution que Fortuna Plango Vulnera

Omnia Sol Temperat (duo)
Maude Sabourin, James Lyttle (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Yui Sugawara, Célestin Boutin (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Ecce Gratum (diagonal)
Même distribution que Fortuna Plango Vulnera, (sans Alexandra Eccles le 14 avril à 14h et le 20 avril à 20h / sans Kiara DeNae Felder les 18, 19 et 20 avril à 20h)

Tanz (danse des femmes/danse des hommes)
Même distribution que Fortuna Plango Vulnera

Floret Silva Nobilis
Même distribution que Fortuna Plango Vulnera (sans André)

Premier duo
Yui Sugawara, Graeme Fuhrman (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Calista Shepheard, Thomas Leprohon (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Deuxième duo
Anna Ishii, Célestin Boutin (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Emma Garau Cima, Raphaël Bouchard (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Quatuor
Calista Shepheard, Esnel Ramos, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Thomas Leprohon (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Kiara DeNae Felder, Esnel Ramos, Sahra Maira, Bernard Dubois II (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Chramer
Tetyana Martyanova, Mai Kono, Aurora De Mori, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Yui Sugawara, Maude Sabourin, Tatiana Lerebours, Calista Shepheard, Anya Nesvitaylo, Sofía González, Catherine Toupin, Rose Trahan, Kiara DeNae Felder, Kiara Flavin, Carrigan MacDonald, Anna Ishii, Sahra Maira, Alexandra Eccles (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)

Tetyana Martyanova, Tuesday Rain Leduc, Aurora De Mori, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Anaïs Roy, Maude Sabourin, Tatiana Lerebours, Calista Shepheard, Anya Nesvitaylo, Maude Fleury, Catherine Toupin, Rose Trahan, Kiara DeNae Felder, Kiara Flavin, Carrigan MacDonald, Sarah Branch, Sahra Maira, Alexandra Eccles (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Trio femmes
Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Calista Shepheard, Maude Sabourin (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Anya Nesvitaylo, Aurora De Mori, Sahra Maira (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Reie
Tetyana Martyanova, Calista Shepheard, Yui Sugawara, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Maude Sabourin, Anya Nesvitaylo, Aurora De Mori, Tatiana Lerebours, Mai Kono, Sofía González, Emma Garau Cima, Rose Trahan, Kiara DeNae Felder, Kiara Flavin, Catherine Toupin, Sahra Maira, Thomas Leprohon, Graeme Fuhrman, Étienne Delorme, Antoine Benjamin Bertran, Esnel Ramos, Felixovich Morante, James Lyttle, Bernard Dubois II, Théodore Poubeau, Raphaël Bouchard, Marcel Gutiérrez, Oscar Lambert, Angel Vizcaíno, Célestin Boutin, François Gagné, André Santos (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)

Tetyana Martyanova, Calista Shepheard, Anaïs Roy, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Maude Sabourin, Anya Nesvitaylo, Aurora De Mori, Tatiana Lerebours, Tuesday Rain Leduc, Maude Fleury, Emma Garau Cima, Rose Trahan, Kiara DeNae Felder, Kiara Flavin, Catherine Toupin, Sahra Maira, Thomas Leprohon, Graeme Fuhrman, Étienne Delorme, Antoine Benjamin Bertran, Esnel Ramos, Felixovich Morante, James Lyttle, Bernard Dubois II, Théodore Poubeau, Raphaël Bouchard, Marcel Gutiérrez, Oscar Lambert, Angel Vizcaíno, Célestin Boutin, François Gagné, Bernardo Betancor (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Were Diu Werlt
Même distribution que Reie (Carrigan MacDonald pour André Santos le 14 et 20 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)

Estuan Interius (quatuor hommes)
Raphaël Bouchard, André Santos, Bernard Dubois II, Célestin Boutin (13 avril à 14h)
Étienne Delorme, André Santos, Bernard Dubois II, Antoine Benjamin Bertran (13 avril à 20h)
Étienne Delorme, Théodore Poubeau, Bernard Dubois II, Antoine Benjamin Bertran (14 avril à 14h, 20 avril à 14h)
Raphaël Bouchard, Théodore Bouchard, Bernard Dubois II, Célestin Boutin (18, 19 et 20 avril à 20h)

Olim Lacus Colueram
Première entrée : tous
Deuxième entrée : Tetyana Martyanova, Yui Sugawara, Calista Shepheard, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Maude Sabourin, Anya Nesvitaylo, Aurora De Mori, Tatiana Lerebours, Mai Kono, Thomas Leprohon, Graeme Fuhrman, Étienne Delorme, Marcel Gutiérrez, Felixovich Morante, James Lyttle, Antoine Benjamin Bertran, Esnel Ramos, Raphaël Bouchard (toutes représentations)

Ego Sum Abbas (solo)
James Lyttle (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Célestin Boutin (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

In Taberna
Même distribution que Fortuna Plango Vulnera, avec Esnel Ramos et Vanesa Garcia-Ribala Montoya

Amor Vola Undique
Yui Sugawara, Raphaël Bouchard (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Anya Nesvitaylo, Marcel Gutiérrez (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Dies Nox Et Omnia
André Santos, James Lyttle (13 avril à 14h et 20h)
Esnel Ramos, Célestin Boutin (14 avril à 14h et 20 avril à 14h)
Esnel Ramos, James Lyttle (18, 19 et 20 avril à 20h)

Stetit Puella
Yui Sugawara, Raphaël Bouchard, James Lyttle (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Maude Sabourin, Étienne Delorme, Thomas Leprohon (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Circa Mia Pectora
Thomas Leprohon, Felixovich Morante, Antoine Benjamin Bertran, Étienne Delorme, Oscar Lambert, Bernardo Betancor, Marcel Gutiérrez, James Lyttle, Graeme Fuhrman, Esnel Ramos, Célestin Boutin, Raphaël Bouchard, Théodore Poubeau, François Gagné, Bernard Dubois II, Tetyana Martyanova, Maude Sabourin, Aurora De Mori, Vanesa Garcia-Ribala Montoya, Anya Nesvitaylo, Tatiana Lerebours, Calista Shepheard, Mai Kono, Catherine Toupin, Emma Garau Cima, Kiara DeNae Felder, Kiara Flavin, Carrigan MacDonald, Sahra Maira, Alexandra Eccles (toutes représentations)

Si Puer Cum Puellulla
Même distribution que Circa Mia Pectora

Veni Veni Venias
Même distribution que Circa Mia Pectora

In Trutina
Maude Sabourin, Thomas Leprohon, Antoine Benjamin Bertran, Étienne Delorme, Graeme Fuhrman (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Yui Sugawara, Thomas Leprohon, Antoine Benjamin Bertran, Étienne Delorme, Graeme Fuhrman (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

Tempus est Iocundum
Même distribution que Circa Mia Pectora

Dulcissime (duo)
James Lyttle, Maude Sabourin (13 avril à 14h, 18, 19 et 20 avril à 20h)
Célestin Boutin, Yui Sugawara (13 avril à 20h, 14 et 20 avril à 14h)

O Fortuna
Même distribution que Circa Mia Pectora

Solistes
Soprano : Aline Kutan
Ténor : Mishael Eusebio
Barytone: Dominique Côté

Sopranos
Charlotte Corwin
Julie Ekker
Véronique Gauthier
Audrey Larose-Zicat
Kimberley Lynch
Stephanie Manias
Maddie Studt
Dorothéa Ventura

Altos
Alexandra Asher
Sarah Bissonnette
Kristen de Marchi
William Duffy
Isabelle Ricard
Lucie Roy
Sandra Simard
Béatrice Stoklas
Marie-Christine Zanga Duplessis

Ténors
Mathieu Abel
Jean-Séb Allaire
Bernard Cayouette
Jean-François Daignault
Ryan Doyle
Aldéo Jean
Thomas MacLeay
David Menzies
Patricia Yates

Basses
Pierre-Étienne Bergeron
Alain Duguay
Michel Duval
Thomas Jodoin-Fontaine
William Kraushaar
Andrew Maruzella
Mihnea Nitu
Guillaume St-Cyr
Noah Wright

Chef d’orchestre
Jean-Claude Picard

Premiers violons
Veronica Thomas, solo
Céline Arcand, associé
Pascale Frenette
Daniel Godin
Frédéric Lefebvre
Émilie Rabaraona
Line Deneault
Heather Schnarr
Daphnée Sincennes Richard
Olga Semionova

Seconds violons
Marie-Josée Arpin, solo
Élise Lortie, assistant
Ragnhild Hettema
Jean Ai Seow
Anne Saint-Cyr
Josiane Breault
Marie-Claude Massé
Maria Demacheva

Altos
Véronique Potvin, solo
Catherine Arsenault, assistant
Élisa Boudreau
Mihaela Tistu
Stéphanie Galipeau
Justin Almazan

Violoncelles
Jeanne de Chantal Marcil, solo
Carla Antoun, assistant
Monika Risi
Laurence Leclerc
Jacob Auclair-Fortier
Thérèse Ryan

Contrebasses
Marc Denis, solo
Richard Capolla, assistant
Pierre Pépin
Geneviève Bigonnesse

Flûtes
Jocelyne Roy, solo
Benjamin Morency + picc
Jeffrey Stonehouse + picc

Hautbois
Kirsten Zander, solo
Lindsay Roberts
David Jomphe + cor anglais

Clarinettes
Martin Carpentier, solo
François Martel + basse
Gwénaëlle Ratouit + mib

Bassons
Lise Millet, solo
Alain Thibault
Joëlle Amar, contrebasson

Cors
Lyne Santamaria, solo
Maude Lussier
Guillaume Roy
Sarah Amahrit

Trompettes
Lise Bouchard, solo
Aura West
David Carbonneau

Trombones
Simon Jolicoeur Côté, solo
Bruno Laurence Joyal
Hugo Bégin, basse

Tuba
Scott Cheyne, solo

Timbale
François St-Jean, solo

Percussion
Robert Slapcoff, solo
Catherine Meunier
Léo Guiollot
Anne-Julie Caron
Catherine Cherrier

Pianiste soliste
Rosalie Asselin

Piano/célesta
Esther Gonthier, solo

Gérant d'orchestre
Richard Capolla

Le concerto pour piano no 9 de Mozart, Jeunehomme, a marqué un tournant dans la carrière du compositeur. En effet, il est ici question de son premier chef-d’œuvre incontestable, tous genres confondus. Il s’agit non seulement du plus ancien concerto pour piano de Mozart à toujours figurer au répertoire populaire, mais aussi du plus raffiné en tous points. C’est également le plus important en durée (seul le concerto no 22, K. 482, aussi en mi bémol, s’en approche), faisant de lui le plus long concerto pour piano composé avant l’arrivée de Beethoven. Les concertos de ce dernier excèdent Jeunehomme de quelques minutes.

Dès les premiers instants, on constate que cette œuvre n’a rien d’ordinaire. L’orchestre et le soliste se partagent le premier thème, un geste innovateur. Ce n’est d’ailleurs qu’avec le quatrième concerto de Beethoven (1806) que le pianiste-soliste commence à jouer avant la fin de l’exposition de l’orchestre. Le geste d’ouverture devient alors la marque du mouvement entier : l’orchestre joue la fanfare et le piano répond. Cet ordre est inversé une seule fois, soit à l’annonce de la réexposition. Cet échange de rôles crée une expérience réellement saisissante.

Le second mouvement est le premier de ces mouvements sincèrement tragiques qui deviendront partie intégrante des concertos pour piano ultérieurs de Mozart. Plusieurs trouveront que cette musique, profondément imprégnée d’émotions vives et d’une beauté fulgurante, s’apparente à une scène d’opéra grandiose dans laquelle le piano remplace la voix. Les violons sont d’ailleurs en sourdine (une autre première quant aux concertos de Mozart), produisant une atmosphère voilée.

La finale aussi abonde en surprises. Le soliste entame le rondo avec un thème principal des plus entraînants. Trois épisodes contrastants sont alors présentés en alternance, ponctués de retours au thème principal. Menuet de 70 mesures qui représente presque un mouvement en soi, le troisième épisode constitue peut-être bien le plus grand étonnement de tout le concerto. Il détonne à tous les égards, ou presque, avec l’ensemble de ce qui précède : tempo (modéré), mesure (ternaire plutôt que binaire), clé (la bémol majeur) et atmosphère (conviviale et sobre).

Et que dire de son titre, Jeunehomme? Jusqu’à tout récemment, on supposait qu’il s’agissait du nom de la femme pour qui Mozart avait composé ce concerto. Cependant, des recherches menées par le musicologue viennois Michael Lorenz au début du 21e siècle ont révélé la réelle identité de la femme en question : il s’agissait de Victoire Jenamy (1749-1812), d’origine française. Quant à lui, le nom « Jeunehomme » est une invention datant de plus d’un siècle des biographes Wyzewa et Saint-Foix et n’a jamais été utilisé par Mozart.

Notes de Robert Markow
Photos : Sasha Onyshchenko | Danseurs : Rachele Buriassi et Esnel Ramos