Le Centre national de danse-thérapie (CNDT) des Grands Ballets Canadiens de Montréal, avec le soutien et la participation de la Fondation de la famille J.W. McConnell , ont été heureux d'organiser un événement d’envergure internationale axé sur la danse et le mieux-être visant à faire connaître les dernières avancées en matière de recherche et de pratique. Pendant trois jours, les participants ont été invités à partager et à enrichir leur expertise en échangeant avec d’autres professionnels issus de disciplines connexes. Cet événement a eu lieu du 24 au 26 mai 2018 à l’Édifice Wilder : Espace danse, situé à Montréal (Canada).
Suivant un appel de propositions lancé à l’international, nous avons accueilli en mai 2018 une quarantaine de présentateurs provenant du Canada, des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de la Belgique et du Danemark. Les présentations orales, les ateliers expérientiels et les affiches ont été sélectionnés à l’aveugle par notre comité de sélection, selon les 6 thèmes suivants :
Nous sommes heureux d’annoncer la publication des actes de conférence du Premier symposium international sur la danse et le mieux-être.
Ce livret inclut, en plus d’une description de chaque présentation, trois articles inédits sur des applications innovantes de la danse, les auteurs étant tous des présentateurs au Symposium.
Danser en équilibre - Guide de survie d'une patiente
Katrine Kirk est une spécialiste de l’engagement des patients. Il y a de nombreuses années, alors qu’elle suivait un traitement contre le cancer, elle a décidé de bifurquer professionnellement, et de passer de la recherche universitaire organisationnelle à l’amélioration des soins de santé au Danemark. En tant qu’associée fondatrice de PAR3 Healthcare Management Consultants, elle a donné des centaines de conférences inspirantes aux gestionnaires et aux praticiens de la santé. PAR3 offre des services-conseils sur la gestion du changement et de l’amélioration des procédés. Katrine Kirk s’intéresse plus particulièrement à la façon dont les systèmes de soins de santé et les professionnels peuvent faire participer les patients et leurs familles au traitement et aux soins.
Comment la danse avec un partenaire peut aider la réhabilitation moteur chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson
Madeleine E. Hackney est chercheuse scientifique à l’Atlanta VA Center for Visual and Neurocognitive Rehabilitation et professeure adjointe au département de médecine de l’Emory School of Medicine.
Ancienne danseuse professionnelle et enseignante, Mme Hackney détient un baccalauréat en danse de la New York University et un doctorat en sciences du mouvement de la Washington University à Saint Louis. Elle est surtout réputée pour ses recherches en tango argentin adapté pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou de déficience visuelle et les personnes âgées.
Comme conférencière invitée, Mme Hackney a présenté ses travaux à l’échelle nationale et internationale, notamment à l’Institut Karolinska en Suède et à Tel-Aviv, en Israël. En 2015, elle a reçu le Selma Jeanne Cohen Dance Lectureship Award de la Fondation Fulbright.
La danse de la recherche
Ancienne présidente de l’American Dance Therapy Association, Robyn Flaum Cruz, PhD, BC-DMT, LPC est une thérapeute certifiée en danse et en mouvement qui possède 37 ans d'expérience dans sa discipline. Rédactrice en chef émérite de la revue Arts in Psychotherapy et de l’American Journal of Dance Therapy, elle est également coauteure de Dance/Mouvement Therapists in Action (2012), un livre sur les méthodes de recherche en danse-thérapie, et de The Art and Science of Evaluation in the Arts Therapies (2013) de Feders, qui traite de l’évaluation dans les thérapies par les arts. Elle a publié plus de 50 articles dans les domaines de la thérapie par la danse et le mouvement, de la psychologie et de la neurologie ainsi que des troubles de communication et de la psychologie.
Merci à tous ceux qui rendent cet événement possible
Membres, édition 2018 :
Sylvie Fortin, PhD, est professeure au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal et membre du comité exécutif de la chaire UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être. Elle a accompagné par la danse et l’éducation somatique des danseurs en formation professionnelle, mais aussi des enfants et des adultes en situation de vulnérabilité (fibromyalgie, dépression, troubles du comportement alimentaire, maladies neuromusculaires, accident vasculaire cérébral, toxicomanie). Titulaire de nombreuses bourses d’organismes subventionnaires, elle fait partie d’équipes de recherche, notamment au Centre de réadaptation Marie Enfant et à l’hôpital Sainte-Justine. Elle est auteure ou co-auteure d’une centaine d’articles scientifiques et chapitres de livres. En 2008, elle a dirigé la rédaction de Danse et Santé : du corps intime au corps social. En 2011, elle a codirigé un numéro de Recherches Féministes sur les inégalités sociales en santé et, en 2014, un numéro du Journal of Dance and Somatic Practices sur les approches corporelles et l’interculturalité. La reconnaissance internationale envers son travail l’a amenée à prononcer des conférences et à dispenser des ateliers pratiques à travers des lieux majeurs de formation en Europe, Asie, Afrique et Amérique. En 2009, elle a reçu le Distinguished Visiting Scholar Award de l’Université d’Auckland.
Ex-présidente de l’American Dance Therapy Association, Robyn est certifiée Board Certified Dance/Movement Therapist de la même organisation, avec 37 ans d’expérience. Elle est éditrice en chef émérite de The Arts in Psychotherapy et du American Journal of Dance Therapy, co-éditrice de Dance/Movement Therapists in Action (2012), un ouvrage sur les methodologies de recherche en danse-thérapie et de l’ouvrage The Art and Science of Evaluation in the Arts Therapies de Feder (2013) sur l’évaluation entre les formes de thérapies par les arts, et a plus de 50 publications d’articles scientifiques dans les disciplines de la danse-thérapie, la psychologie, la neurologie et les troubles de la communication.
Sarah Berry est chercheure en bioéthique à la faculté de médecine et chargée de cours en sociologie à l’Université McGill, ainsi que consultante en recherché pour l’institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Ses intérêts de recherche et projets en cours se penchent sur le développement de méthodologies de recherche mixtes pour l’évaluation d’interventions innovantes en santé. Récemment, elle a été impliquée dans des travaux sur la corrélation de données neuroscientifiques et sociales, visant à s’impliquer dans une recherche translationnelle en santé mentale et reflétant diverses théories épistémologiques et étiologiques de la santé mentale. Elle coordonne actuellement une étude combinant des méthodologies neuroscientifiques (rsEEG) et scientifiques sociales (journaux de bord et auto-rapports) pour examiner les changements dans les statuts de santé mentale suivant une intervention en danse. Sarah est également présidente du Conseil d’administration du Centre de jour St-James, un organisme sans but lucratif offrant des services de soutien aux personnes vivant avec de l’itinérance, des troubles de santé mentale et des dépendances.
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