L’histoire de la princesse endormie date de plusieurs siècles et a connu de nombreuses versions avant que Perrault ne s’inspire d’un conte italien pour écrire ce qui deviendra La Belle au bois dormant que nous connaissons aujourd’hui. Le jour de son baptême, la princesse Aurore reçoit un sortilège de la fée Carabosse que personne n’a invitée; en effet, celle-ci prédit qu'au jour de son 16e anniversaire, Aurore se piquera le doigt et en mourra. Heureusement, une autre fée réussit à changer le sort et à faire en sorte que la princesse sombrera plutôt dans un sommeil profond de cent ans. Seul un baiser d'amour pur pourra la réveiller.
Dans la version présentée par Les Grands Ballets avec des décors et costumes somptueux, la chorégraphe Marcia Haydée s’appuie sur la version originale de Marius Petipa et garde l’essentiel du ballet classique du XlXe siècle. Cependant, le rôle de la vilaine fée y tient une place beaucoup plus importante que dans la version originale. Carabosse revue par Haydée devient un personnage central, nuancé, personnifiant le Mal, mais aussi le Bien, puisqu’aucun être n’est totalement mauvais.
Cette formation est forte de 43 musiciens et solistes de haut niveau. Notre Orchestre est engagé depuis plus de trente ans dans le succès des Grands Ballets.
« Wow! C’est un spectacle fabuleux. […] De tous les ballets que j’ai eu la chance de voir dans ma vie, La Belle au bois dormant est surement le plus faste et le plus magnifique : des décors d’une luxueuse beauté, des centaines de costumes, le récit revu et corrigé, les perruques, les danseurs qui sont absolument fabuleux et les chorégraphies de Marcia Haydée. »
Franco Nuovo dans Pénélope, Ici Radio-Canada
« Un ballet grandiose à ne pas manquer ! »
Emilie Leclerc, Sors-tu.ca
« Ce fut une soirée digne des plus grands rêves [...]. Le ballet, les danseurs, les costumes, les décors : tout n'était que faste, grandeur et émerveillement […]. Des costumes raffinés, princiers, châtoyants ou colorés, toujours somptueux et riches... Des ballets d'une précision et d'une beauté parfaites. »
Luce Langis, patwhite.com
PROLOGUE
Le jour tant attendu est enfin arrivé. La fébrilité se fait sentir dans tout le palais, alors que le roi Florestan et la reine rayonnent de fierté devant leur fille, la princesse Aurore. C’est aujourd’hui son baptême et les six gentilles fées sont venues offrir leurs présents à leur jeune filleule.
Mais soudain, un saisissant coup de tonnerre annonce l’entrée de la vilaine fée Carabosse, furieuse de ne pas avoir été conviée à ce jour si important, et met fin à l’euphorie. Les fées tentent de la calmer, en vain, et Carabosse jette un horrible maléfice à la princesse : le jour de son 16e anniversaire, Aurore se piquera le doigt et mourra. Le roi et la reine sombrent alors dans le plus grand désespoir. C’est à ce moment que la fée des Lilas, qui n’a pas encore présenté son offrande à la princesse, lui jette à son tour un sort pour contrer le maléfice de Carabosse. Bien que sauvée d’une mort certaine, Aurore demeure vouée à dormir pendant 100 ans… Et seul un baiser d’amour pur ne saura la réveiller.
INTERLUDE
Le temps passe et, sous l’œil bienveillant de la fée des Lilas, la princesse Aurore devient une jeune femme. La fée Carabosse, elle, n’est jamais bien loin. Elle attend impatiemment le jour fatidique où frappera la malédiction.
PREMIER ACTE – LE SOMMEIL
Dans les jardins du palais, le roi Florestan et la reine donnent une somptueuse réception en l’honneur du 16e anniversaire d’Aurore. Parmi les invités, quatre princes se disputent le cœur de la princesse. Puis, une vieille dame qui était jusqu’à maintenant passée inaperçue, s’approche de la princesse et lui offre un bouquet de roses. La princesse ignore alors que la femme n’est nulle autre que la fée Carabosse et que le bouquet cache une aiguille. Inévitablement, Aurore admire les fleurs, se pique le doigt et tombe endormie. On la couche donc dans son lit pour qu’elle dorme, ensorcelée, cent longues années. Lorsque toute la cour, aussi envoûtée, sombre dans le sommeil, la fée des Lilas dresse une épaisse forêt pour cacher et protéger le royaume jusqu’à ce que le mauvais sort soit brisé. Folle de rage que son plan ait été contrecarré, Carabosse s’échappe, ruminant sa vengeance.
DEUXIÈME ACTE – LE BAISER
Un siècle plus tard, un jeune prince nommé Désiré assiste à une réception royale où il est la cible d’admiratrices. En quête de solitude, il s’échappe de la fête et des nombreuses femmes à ses trousses le temps d’une promenade en forêt. Carabosse le repère rapidement, mais elle n’est pas la seule. Sans attendre, la fée des Lilas, accompagnée de ses nymphes, fait apparaître une vision d’Aurore endormie. Comme en plein rêve, le prince Désiré se met à danser avec la princesse et tombe éperdument amoureux d’elle. Pleine d’espoir, la fée des Lilas le guide jusqu’au royaume endormi pour qu’il trouve et réveille la princesse.
C’est alors que Carabosse tire le prince d’un buisson de roses épineuses et lui jette un sort. Mais la fée des Lilas vient à sa rescousse et renvoie le maléfice à Carabosse. Lorsque le prince arrive enfin aux côtés d’Aurore, il s’agenouille et lui donne un baiser, la tirant de son sommeil.
TROISIÈME ACTE – LE MARIAGE
Le royaume, également sorti de son sommeil, s’affaire avec entrain à préparer les noces de la princesse Aurore et du prince Désiré. On compte quelques personnages féériques adorés parmi les invités surprises de l’heureux événement. La fée des Lilas bénit l’union des tourtereaux, veillant toujours sur eux sachant que Carabosse, tout près, attend d’assouvir sa vengeance.
À PROPOS DU SPECTACLE
Durée
2h43, incluant l'entracte
Prologue: 36 min.
Acte I: 32 min.
Entracte: 20 min.
Acte II: 34 min.
Acte III: 41 min.
Cette production a été créée en 1987 par Marcia Haydée pour le Ballet de Stuttgart. Les décors et costumes de cette version présentée par Les Grands Ballets ont été créés en 2011 pour le Ballet de Flandres.
LES GRANDS BALLETS
INFOS POUR LES TOURNÉES
Créé pour : Ballet de Stuttgart (1987)
Nombre de danseurs : 57