Pourquoi avons-nous besoin de la recherche? Comment les communautés peuvent-elles bénéficier de données sur la danse et le mieux-être? Et comment les projets de recherche peuvent-ils être structurés pour redonner à ces communautés?
Pour ce panel, nous avons invité trois chercheuses canadiennes, Rachel Bar (Recherche et Santé, École nationale du ballet, Toronto), Sylvie Fortin (UQAM, Montréal) et Melissa Park (Université McGill, Montréal), qui, à travers des approches et expériences différentes, ont travaillé pour atteindre une meilleure compréhension du rôle essentiel des pratiques artistiques et des thérapies par les arts pour le mieux-être physique, émotionnel et cognitif. Elles ont toujours intégré ces projets au tissu social des communautés dans lesquelles elles travaillent, pour une vision à long-terme du mieux-être.
Leur discussion se concentrera sur les meilleures façons pour bâtir des projets de recherche durables, pour aider les intervenants en danse à utiliser les données de recherche pour leur pratique et pour encourager l’engagement de tous les partis impliqués.
Ce panel est offert par le Centre national de danse-thérapie, avec le soutien de la Fondation RBC. Il s’adresse aux professionnels de la danse qui souhaitent baser leur pratique sur des données probantes et aux chercheurs travaillant dans le milieu de la danse et du mieux-être.
Durée: 1 heure de discussion, suivie d'une période de questions de 30 minutes.
Plateforme: Zoom
Langue: La discussion aura lieu en français et en anglais. L’interprétation simultanée sera offerte dans les deux langues.
Enregistrement: le webinaire sera enregistré et sera ensuite disponible sur notre blogue (sans traduction simultanée).
Coût: le webinaire est gratuit, mais il est nécessaire de réserver une place (nous acceptons un nombre limité de participants).
Dr Rachel Bar est la Directrice de Recherche et Santé à l’École nationale de ballet du Canada (ENBC) et une boursière postdoctorale au Trent Centre for Aging and Society. En tant que danseuse, elle a contribué au développement des approches de Baycrest et ENBC en danse pour adultes âgés. Comme chercheuse, elle a participé à plusieurs projets s’intéressant à comment et pourquoi les adultes âgés peuvent bénéficier de nouvelles approches facilitant l’accessibilité à la danse et quel est le rôle du transfert de connaissance des initiatives en danse et en art.
Sylvie Fortin vient de prendre sa retraite du Département de danse de l’Université de Québec à Montréal, où en 2000 elle a développé le programme d’études supérieures en éducation somatique. Elle est une praticienne Feldenkrais depuis 1994. Pendant sa carrière, elle a reçu le soutien des conseils de recherche canadiens et québécois pour une série de projets de recherche interdisciplinaire dont certains participants étaient danseurs et certains avaient des besoins physiques variés. En utilisant la danse et la méthode Feldenkrais, elle a travaillé avec des danseurs professionnels, des enfants et des adultes avec la fibromyalgie, la dépression, des troubles alimentaires, des maladies musculaires ou dégénératives, ainsi que des personnes ayant eu un ACV et avec des problèmes de dépendance. Sylvie est membre du comité Dance for Health de l’International Association for Dance Medicine and Science et de la Science and of the International Somatic Movement Education and Therapy Association.
Melissa Park est professeure associée à l'école de physiothérapie et ergothérapie, département de Medicine, de l’université McGilll; elle est aussi membre de Recherche participative à l’université McGill et membre du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain. En tant qu’ergothérapeute avec une formation en histoire de l’art, sciences de professions et anthropologie médicale, elle a une vaste expérience clinique, de recherche et pédagogique en l’utilisation des sciences humaines et de la réadaptation pour comprendre la guérison, les processus transformatifs et relationnels aux niveaux dyadique, systémique et socioculturel en première personne ou d’une perspective proche, en utilisant des cadres narratives phénoménologiques et esthétiques conceptuelles. Ses programmes de recherche participative et ethnographique ont visé à comprendre et travailler avec plusieurs partenaires dans le secteur de la santé mentale, incluant des personnes avec un handicap invisible, leurs proches, les professionnels de la santé et du travail social, les décideurs politiques et les citoyens, sur des sujets qui varient des rencontres de « guérison » et application des politiques aux enjeux de diversité, équité et justice.
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