Spectre, Âmes solitaires est teinté d’une atmosphère de tension entre les protagonistes, de l’amour qu’ils se portent entre eux ainsi qu’à eux-mêmes, dans un espace où la « normalité » n’existe pas et où chacun s’imagine être le standard des autres. Comment aborder ses proches quand tous sont différents, mais que chacun pense être la représentation de la norme? La pièce parle des relations bancales, versatiles, parfois tourmentées de deux amoureux, d’un frère et de sa soeur ou encore d’un médecin avec son patient. Et puis, subsiste la question de savoir où se trouve l’amour qu’on se porte à soi-même: comment s’aimer dans sa propre représentation instable d’être écorché, d’âme solitaire aussi. Autoritaire, ou passif, exprimé ou informulé, pratique, égoïste, incompréhensible, effrayant, même, l’amour n’est pas que candide.
À PROPOS DU SPECTACLE
Chorégraphie : Marwik Schmitt
Costumes : Mélanie Ferrero et Marwik Schmitt
Éclairages : Marc Parent et Marwik Schmitt
Décors : Marwik Schmitt
Musique: Arrangements et recomposition par Jean-Paul Merlin
Duets par Bad Sector
The Wider Sun par Jon Hopkins
Flint March par Brian Eno, Jon Hopkins et Leo Abrahams
Lab et Pteroglyphe par Karl Biscuit