De Stijn Celis
Quelle part de nous-mêmes sacrifions-nous pour nous mêler au groupe, pour en faire partie? Jusqu’à quel point l’individualité, la folie, l’imperfection sont-elles permises? Que représente un homme pour une femme, une femme pour un homme? Que signifient les rites de passage dans notre société contemporaine?
Avec certaines de ces questions à l’esprit, le chorégraphe Stijn Celis a voulu explorer la complexité de la structure rythmique à plusieurs niveaux de la version orchestrale du Sacre de printemps de Stravinski, l’amplitude de ses sonorités, son ardente énergie et sa construction qui va en s’intensifiant — une expérience empirique et viscérale palpitante. L’œuvre se situe dans un espace-temps indéfini et comporte des références au Sacre du printemps original de Stravinski pour certaines des séquences chorégraphiques, cependant replacées dans un contexte résolument abstrait et contemporain.
De structure fluide, le ballet est construit en sept scènes, subdivisées en tableaux, où alternent le féminin et le masculin, la tension et le relâchement, les cercles, les spirales et la formation de structures, l’ombre et la lumière, la protection et l’abandon.
*En accord avec Boosey & Hawkes, Inc., éditeur et détenteur des droits d'auteur.
INFOS POUR LES TOURNÉES
Créée pour
Les Grands Ballets Canadiens de Montréal (mars 2009 - Place des Arts, Montréal)
Nombre de danseurs 24 — Durée 33 min.