D'Ivan Cavallari, d'après Jean Coralli, Jules Perrot et Marius Petipa
Avec l’Orchestre des Grands Ballets
Marquant l’apothéose du ballet romantique, Giselle n’a cessé d’inspirer chorégraphes et danseurs depuis sa création à l’Opéra de Paris en 1841. Jeune paysanne au cœur pur, Giselle se laisse séduire par Albrecht, un prince promis à une autre, dont elle ignore l'existence. La tromperie d’Albrecht inflige une fêlure psychologique en Giselle qui sombre peu à peu dans la folie. Seule parmi les Wilis — ces fantômes de fiancées mortes avant leurs noces —, elle reviendra hanter les nuits du prince.
Les Grands Ballets présentent ce joyau du répertoire classique, un ballet romantique symbolisé par les pointes et tutus blancs, dans une adaptation fidèle à la tradition. Sur le thème puissant de l’amour absolu jusque dans la folie et la mort, ce ballet tragique, où le fantastique s’oppose au réel, envoûte et bouleverse. Un spectacle mémorable, d’une impérissable beauté.
Durée totale : 1h54, incluant un entracte de 20 minutes
“Les résultats sont merveilleux, une adaptation colorée, rafraîchissante et entraînante de ce ballet romantique.”
Ottawa Citizen
Cette formation est forte de 43 musiciens et solistes de haut niveau. Notre Orchestre, sous la direction de Dina Gilbert, est engagé depuis plus de trente ans dans le succès des Grands Ballets.
PROLOGUE
Hilarion, garde-chasse du village, est amoureux de Giselle. Cette dernière ne partage pas ses sentiments ; elle en aime un autre en secret. Hilarion peine à se remettre de son amour à sens unique et est dévoré par une jalousie qui dicte désormais ses actions et sa vie.
ACTE 1
Les paysans reviennent des moissons tandis que les jeunes filles du village ont été ramasser des fleurs en forêt pour la Fête des fleurs.
Le duc Albrecht de Silésie arrive avec un bouquet de marguerites pour Giselle; il se défait de son épée pour prendre l’allure d’un paysan et ne pas dévoiler sa réelle identité. Il attend Giselle à leur lieu de rencontre habituel dans la forêt. La voyant arriver au loin, il se cache pour tenter de la surprendre.
Giselle, enchantée par les fleurs apportées par Albrecht, prend une marguerite à deux reprises pour l’interroger au sujet de l’amour d’Albrecht; chaque fois, la réponse est décevante. Albrecht, pour lui faire plaisir, arrache subtilement un pétale et rassure Giselle de son amour. Hilarion surprend les amoureux et les interroge sur l’identité d’Albrecht, qu’il ne connaît pas. Il montre ouvertement sa jalousie et confronte le Duc de Silésie. Albrecht, déconcerté, en oublie son apparence de paysan et porte la main au fourreau, trahissant par ce geste son appartenance à la noblesse.
Lorsque les villageois reviennent pour la Fête, Giselle leur présente Albrecht. Durant les célébrations, elle a un malaise qui laisse entrevoir à son fiancé l’état de sa santé fragile. Giselle a durant ce moment la vision d’un être de lumière, Myrtha, et est perturbée par cette apparition qu’elle seule semble avoir vu.
Alors que Giselle se remet de sa faiblesse, Albrecht voit le duc de Courlande et sa cour arriver au loin. Il quitte Giselle sans explication. Hilarion, demeuré en retrait, découvre l’épée d’Albrecht et comprend qui il est véritablement. Il fait vœu d’annoncer à Giselle la vérité le moment venu.
Bathilde, la réelle fiancée du duc Albrecht arrive avec son père, le duc de Courlande. À la recherche d’eau, elle croise Giselle et sa mère, Bertha. Bathilde lui demande si cette dernière est fiancée, ce à quoi elle répond par l’affirmative. Éblouie par sa beauté, Bathilde offre à Giselle un collier et lui demande si Hilarion, assoupi tout près, est son fiancé. Elle répond que non car son fiancé s’est éloigné.
En pleine Fête des fleurs, les paysans et amis se lancent dans une joyeuse danse. Albrecht et Giselle cherchent à se retrouver seuls. Lorsqu’ils y parviennent, elle trouve le courage de l’embrasser, sous l’œil inquiet de sa mère et l’œil jaloux d’Hilarion. Sous la colère, ce dernier dévoile l’épée à Giselle, clarifiant l’identité d’Albrecht.
Bathilde et le duc de Courlande, de retour de leur promenade, surprennent la conversation. Voyant l’épée, Giselle interroge Bathilde qui confirme qu’il s’agit de l’épée d’Albrecht, son propre fiancé. Giselle comprend le mensonge d’Albrecht et en est dévastée. Sombrant dans la folie, son cœur de faible constitution cesse de battre. Giselle meurt.
ACTE 2
La mère de Giselle se recueille sur la tombe de sa fille et rentre chez elle la nuit tombée.
Myrtha, la reine des Wilis, apparaît entourée de ses sujettes. Toutes accueillent Giselle comme l’une des leurs. Les Wilis, spectres de jeunes femmes mortes après avoir été trahies par ceux qu’elles aimaient, hantent la forêt la nuit venue. Cherchant vengeance, elles ensorcèlent tout homme ayant la malchance de s’aventurer dans les bois, les faisant danser jusqu’à leur mort.
Myrtha et les siennes disparaissent en entendant des pas au loin : c’est Albrecht, endeuillé, qui vient porter des fleurs sur la tombe de Giselle. Celle-ci apparaît à Albrecht, qui réalise qu’elle lui a pardonné son mensonge.
Entre-temps, les Wilis ont trouvé Hilarion. Voulant sa mort, elles l’entraînent dans une danse folle, mais finissent par se lasser de lui et l’abandonner dans la forêt.
Lorsqu’Albrecht découvre la présence des Wilis, Myrtha donne l’ordre de l’entrainer dans la forêt. Se sacrifiant pour celui qu’elle aime, Giselle danse jusqu’au lever du soleil pour sauver Albrecht. Les lueurs de l’aube forcent bientôt Myrtha et les Wilis à s’enfuir. Giselle, à travers ce sacrifice, réussi à libérer Albrecht. En paix, elle disparaît à jamais.
À PROPOS DU SPECTACLE
Durée
Acte I : 42 min
Entracte : 20 min
Acte II : 52 min
Durée totale : 1h54
LES GRANDS BALLETS
Artisanes au théâtre
Cheffe maquilleuse : Sarah Ladouceur
Maquilleuse : Janie Drouin
Cheffe - coiffures et perruques : Stéphanie Bourgault