Le 8 mars 2025 à 20h
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Avec les Ateliers chorégraphiques, nos danseurs deviennent créateurs en tissant des pièces qui reflètent leur sensibilité. À travers des œuvres d’une rare éclectisme, ils dévoilent des univers singuliers, des visions personnelles. Chaque mouvement devient le témoin d’une histoire, d’une émotion, invitant le spectateur à plonger dans un voyage où la danse devient langage, poésie et révélation.
Le 8 mars 2025 à 20h
Au Studio-Théâtre des Grands Ballets – 1435, rue de Bleury
Gratuit et ouvert à tous (dans la limite des places disponibles)
** COMPLET **
Ladies not in waiting débute par des recherches sur les premières compositrices. Parmi elles, on retrouve Francesca Caccini, compositrice du XVIIe siècle, dont les mélodies à la fois sophistiquées et décontractées ont inspiré Kiara Flavin.
Cette œuvre célèbre le pouvoir de la musique à nous transporter dans une autre époque. Elle rend hommage à l’héritage musical de Caccini ainsi qu’à celui du ballet, tous deux issus des cours royales. Ici, les danseurs plongent dans le passé au rythme des notes de Ciaconna, tout en exprimant leur sensibilité contemporaine. Une création dans un style ancien, où tradition et modernité se rejoignent.
Chorégraphe : Kiara Flavin (corps de ballet)
Danseurs : Maude Fleury, Kiara DeNae Felder, Rose Trahan, Tatiana Lerebours, Sofia González, Tuesday Rain Leduc, Oscar Lambert, Antoine Benjamin Bertran , Bernardo Betancor, Bernard Dubois II, Théodore Poubeau, Benjamin Poirier
Musique : Ciaconna (Francesca Caccini), par Capella de Santa Maria degli Angiolini, Gian Luca Lastraiol
Durée : 4:35
Photo : Sasha Onyshchenko
La véritable beauté du wabi sabi, une philosophie japonaise ancienne, réside dans la nature même de la vie. Il s’agit d'accepter et d'apprécier le caractère éphémère ou inachevé des choses mais aussi l’imperfection. Le wabi sabi nous invite à être pleinement présents dans le monde, plutôt que de le juger à distance. Il nous encourage à laisser place à la sensibilité plutôt qu’aux stratégies, d'abandonner la quête de perfection pour accepter qui nous sommes.
Dans cette performance empreinte de sincérité, la demi-soliste Aurora De Mori se laisse envoûter par les mélodies délicates de Jean Sibelius, interprétées par Leif Ove Andsnes, laissant éclater sa sensibilité, dans une grâce subtile et émouvante.
Chorégraphe : Aurora De Mori
Danseuse : Aurora De Mori
Musique : 6 Impromptus, Op. 5 Impromptu V (Jean Sibelius), interprété par Leif Ove Andsnes
Durée : 4:00
Photo : Sasha Onyshchenko
Pour sa première chorégraphie, Graeme Fuhrman a souhaité explorer sa relation profonde avec la danse. En créant cette pièce, il s’est laissé inspirer par ses deux danseurs, Kiara et Thomas, et par la manière dont les mouvements ont révélé des facettes inattendues de leurs personnalités artistiques. La chorégraphie, à la fois légère et dynamique, permet aux deux artistes de montrer à quel point la danse est une forme d’expression qui libère l’imagination et notre part d’humanité. À travers cette œuvre, Graeme souhaite transmettre l'idée que, malgré les épreuves, danser chaque jour reste un véritable privilège.
Chorégraphe : Graeme Fuhrman (soliste)
Musique : I don’t know (Alabaster DePlume)
Danseurs : Kiara Flavin et Thomas Leprohon
Durée : 3:48
Photo : Sasha Onyshchenko
Dans cette œuvre néoclassique, Thomas Leprohon crée un langage du mouvement pour exprimer les frustrations du quotidien et les inquiétudes causées par les problèmes qui heurtent nos sociétés. Il utilise notamment l’effet de répétition qui, à l’image de la pierre du mythe de Sisyphe, nous ramène toujours au point de départ, peu importe les efforts réalisés.
Plus qu’un moyen d’expression, la danse devient ici l’élément salvateur, une expérience cathartique pour extérioriser les tourments qui nous habitent et surmonter les épreuves qui s’imposent à nous. La musique country porte elle aussi un message d’espoir et, avec ses mélodies joviales, vient contraster avec le ton grave de la pièce.
Chorégraphe : Thomas Leprohon (corps de ballet)
Danseurs : Sarah Branch, Yui Sugawara
Musique : Here You Come Again (Dolly Parton)
Durée : 3:00
Photo : Sasha Onyshchenko
Chorégraphe : Calista Shepeard
Musique : Flamme de Paris, Boris Vladimirovich
Danseurs : Etienne Delorme, Eliane Jacques
Durée : 6:00
Photo : Sasha Onyshchenko
Cette création intime s’inspire du parcours de la sœur de la chorégraphe, contrainte de fuir une Ukraine dévastée par la guerre, et de la manière dont sa vie a été radicalement bouleversée du jour au lendemain. Reminiscence est une prise de conscience : même après la guerre, sa vie ne sera plus jamais ce qu'elle était.
Ce solo, où les mouvements s’enchaînent naturellement, explore le sentiment de perte et la manière dont, face à de telles épreuves, on parvient à dépasser la tristesse et le désespoir pour accueillir l’acceptation et la libération.
Chrorégraphe : Tetyana Martynova (demi-soliste)
Danseuse : Tuesday Rain Leduc
Durée : 4 :32
Musique : Reminiscence (Ólafur Arnalds, Alice Sara Ott)
Photo : Sasha Onyshchenko
Chorégraphe : Carrigan MacDonald
Danseurs : Sarah Branch , Maude Fleury, Tatiana Lerebours, Rose Trahan
Musique : Jig for Christina (The Maid Behind Mcglinchey’s Bar), Frankie Gravin’s (Tony McManus)
Durée : 6:50
Photo : Sasha Onyshchenko
Entre deux personnes qui cohabitent sous le même toit, les tensions peuvent émerger et les apparences devenir trompeuses. Dans Pétrouchka Suite, Célestin Boutin, premier danseur, aborde les thèmes de la manipulation, de l’enfermement et de l’oubli de soi dans un pas de deux envoûtant avec la danseuse Yui Sugwara. Sur la musique du ballet Petrouchka, composée par le célèbre compositeur russe, Igor Stravinsky, Célestin se laisse guider par son instinct et ses émotions pour proposer une œuvre personnelle et moderne.
Chorégraphe : Célestin Boutin (premier danseur)
Danseurs : Yui Sugawara, Célestin Boutin
Musique : Pétrouchka (Igor Stravinsky)
Durée : 4:30
Photo : Sasha Onyshchenko
Cette œuvre de la première danseuse Vanessa Garcia-Ribala Montoya s’inspire de la nature et de la coexistence des éléments. La danse, en parfaite symbiose avec la musique, évoque des sensations et des images vivantes telles que la brise fraîche d’un matin d’été qui fait frémir les feuilles des arbres ou encore l’eau qui coule dans la rivière.
Dans cette création poétique et abstraite, Vanessa fusionne avec fluidité mouvements contemporains, classiques et éléments acrobatiques inspirés des arts martiaux. Au rythme de Mozart, les solos et les duos s’enchainent avec agilité créant un ensemble harmonieux et captivant.
Chorégraphe : Vanessa Garcia-Ribala Montoya (première danseuse)
Danseurs : Théodore Poubeau, Vanessa Garcia-Ribala Montoya, Arnaud Mongeon
Musique : Concerto pour clarinette en la majeur (Wolfgang Amadeus Mozart) par l’Orchestre Symphonique de Londres
Durée : 6:43
Photo : Mateo Casis
Chorégraphe : Étienne Delorme (corps de ballet)
Danseurs : Anaïs Roy, Aurora De Mori, Daniel Léger, Etienne Delorme, Carrigan MacDonald
Musiques : Laser Arca (ARCA), We got more (Eskmo), Nielsen Bye 2 (Marc Hasselbach)
Durée : 4:54
Photo : Sasha Onyshchenko
Les ateliers chorégraphiques font partie des initiatives de soutien à la relève appuyées par nos partenaires et donateurs. Merci à tous ceux qui contribuent à élever le talent de nos danseurs.
À PROPOS DU SPECTACLE
Durée
1 heure, sans entracte
LES GRANDS BALLETS