Věra Kvarčáková

Native d’Ostrava en République Tchèque, Věra Kvarčáková est diplômée du Conservatoire National Janacek. Elle a ensuite dansé avec le Théâtre national de Brno, le Ballet de l’Opéra national du Rhin et Les Grands Ballets Canadiens, avant de rejoindre le National Theatre Mannheim en tant que soliste. Elle a dansé du répertoire classique et contemporain incluant Ohad Naharin, Jiri Kylian, William Forsythe, Marco Goecke, Johan Inger, Jean Christophe Maillot, Uwe Scholz, Cayetano Soto, Stephan Thoss, Shen Wei, Edward Clug, Étienne Béchard, Christian Spuck, Anabelle Lopez Ochoa, Cathy Martson, Douglas Lee, Felix Landerer, et bien d’autres. Elle est également professeur de yoga et est certifiée en danse-thérapie par le Cirque du Soleil, le Centre National de danse-thérapie, ainsi que Parkinson en mouvement.

Jérémy Galdeano et Vera Kvarcakova ont commencé à chorégraphier ensemble après plusieurs années à être partenaires de danse au sein des Grands Ballets et à chorégraphier chacun de leur côté. En collaborant, ils développent une perspective commune sur l’esthétique, les idées et la musicalité tout en ayant des idées complémentaires. Leur création DOMA, qui s’inscrivait à l’origine dans les ateliers chorégraphiques des Grands Ballets, a été intégrée au répertoire de la compagnie à l’occasion du programme Parlami d’Amore en mai 2019. Elle a ensuite été présentée à Carte Blanche DAC 2019 à Montréal, avant d’être sélectionnée pour la soirée Noverre: Young Choreographers du Stuttgart Ballet (qui était prévue en avril 2020).

Věra a dansé plusieurs rôles de soliste du répertoire classique et contemporain, notamment : le rôle d'Hermia dans Songe d'une Nuit d'Été, le rôle d'Ingrid dans Peer Gynt, Cupidon dans Don Quichotte, Tarantella et les petits cygnes dans Le Lac des Cygnes, Workwithinwork de William Forsythe, As if de Johan Inger, Variations pour une porte et un soupir de Maurice Béjart, The Creation / Die Schöpfung de Uwe Scholz, Bolero de Stephan Thoss, Sweet Sweet Sweet de Marco Goecke, Tea for Six (or Ten), A Midsummer Night's Dream et Peer Gynt de Mathieu Guilhaumon, Don Quichotte de Rui Lopes Graça, Le Sang des étoiles de Thierry Malandain, Le Sacre du printemps de Gary Stewart, Le Lac des cygnes de Bertrand d'At, Le Mandarin merveilleux de Lucinda Childs. Elle est également apparue dans Raymonda et Le Corsaire de Jaroslav Slavický, Spartacus, Romeo and Juliet, Casse-Noisette de Vassili Medvedev, Le Lac des Cygnes de Robert Strajner, Coppélia de Youri Vámos, Le Conservatoire d'Auguste Bournonville, Barocco de Jacek Prybilowicz, Erdbeermund de Mario Schröder, Features of characters de Nataša Novotná, Carmen de Cayetano Soto, D.M.J. 1953-77 de Petr Zuska.

Depuis son entrée aux Grands Ballets, elle a interprété Léonce et Léna de Christian Spuck, Le Petit Prince de Didy Veldman, Casse-Noisette de Fernand Nault, Kaguyahime de Jiri Kylian, Re-(II) de Shen Wei, La lueur de l’Aube de Ken Ossola, Minus One et Passomezzo de Ohad Naharin, le rôle de la jeune fille (terre) dans La Jeune fille et la mort et le rôle de la rêveuse dans Rêve de Stephan Thoss.

En tant que danseuse
2004 Finaliste au concours de la Compétition Internationale Wien
2005 Semi-finaliste au Prix de Lausanne

En tant que chorégraphe
Jérémy Galdeano et Vera Kvarcakova ont été finalistes de l’International choregraphic competition à Hannovre en 2020 et récompensés par une invitation au HANGARTFEST en Italie. En 2021, ils ont été sélectionnés pour les finales du Future Dance Festival 92Y à New York et ils ont présenté DOMA au Joyce Theater à New York dans le cadre de la saison de la Martha Graham Company. La version court-métrage de DOMA a remporté le prix de la Meilleure vidéo de dance au Rio WebFest 2019 et la Médaille d’Or du Meilleur court-métrage de dance au Queen Palm International Film Festival 2020. Ils ont aussi cocréé Solo pour Trois à l’occasion du Gala annuel des Grands Ballets.

FOMO a été présenté en première au National Theater Mannheim en Allemagne et a reçu le prix de la meilleure performance du festival Quartier Danses à Montréal en 2021. Le court-métrage de ZABA, créé durant le confinement de 2020, figurait dans la sélection finale du festival Interfaccia Digitale.