La dernière année a été, pour le Centre national de danse-thérapie, à la fois l'occasion de regarder en arrière (avant la pandémie), de reprendre d'anciens projets et façons de faire (et d'abandonner, pour la plupart des activités, les écrans des ordinateurs), ainsi qu’une opportunité pour se lancer dans de nouvelles initiatives.
En janvier, l’année a débuté avec un renouvellement des mesures de confinement: nos partenaires et intervenants ont accueilli de bon gré le défi de retourner aux séances virtuelles, afin de protéger nos participants, qui sont souvent les plus à risque. Graduellement, à partir du printemps, et encore plus à l’automne, la majorité de nos projets ont déménagé dans nos studios de danse, ou dans les espaces de nos partenaires: quel plaisir de se retrouver en personne, dans certains cas après plus de deux ans!
Au long de l’année, nous avons collaboré avec 26 organismes (du milieu scolaire, communautaire, de la santé ou privé), en desservant plus de 1200 personnes issues de communautés marginalisées ou vulnérables. Nous sommes fiers de pouvoir compter, parmi nos nombreux partenaires, de nouvelles arrivées: les écoles Marc-Aurèle Fortin, de l’Étincelle et Irénée-Lussier, le Centre communautaire LGBTQ+, le CPE Soleil Le Vent et la Petite Maison de la Miséricorde.
En réfléchissant à nos projets, nous ne pouvons oublier nos cours de danse adaptée et danse-thérapie pour le public, qui, en format virtuel ou présentiel, nous ont permis de rejoindre une clientèle encore plus vaste. Quel bonheur, en décembre, d’assister aux spectacles organisés par les participants pour leurs proches, pour célébrer la fin de l’année… Nous avons hâte de vous retrouver en janvier!
Cet été, pendant les congés, les studios de la compagnie ont été plutôt bondés, avec nos différentes clientèles se croisant dans les couloirs. Les membres de l’Association de Montréal pour la déficience intellectuelle ont dansé et développé leur créativité lors des camps d’été de trois semaines en danse et arts créatifs.
De plus, en juin et juillet, nous avons accueilli pour la première fois la quatrième cohorte de la Voie alternative: les 24 étudiantes, qui se sont jetées à fond dans les études en danse-thérapie, peuvent désormais commencer à travailler sous supervision comme danse-thérapeutes stagiaires.
Et ce n’est pas tout au niveau des formations! A l’hiver, grâce au soutien de la RBC Fondation, nous avons offert comme d’habitude une série d’ateliers de formation continue, qui a été complémentée par toute une journée de conférences et ateliers sur la danse-thérapie au Québec.
Enfin et surtout, nous avons pu accueillir le public pour plusieurs événements variés: en mars, pour la toute première fois, nous avons organisé une performance décontractée dans notre Studio-Théâtre du premier acte de Roméo et Juliette, pour près de 500 personnes avec des habiletés variées. Et en septembre, c’est la Place des Arts qui s’est ouverte pour un spectacle décontracté des Quatre Saisons. En novembre, nous nous sommes dédiés au breakdance: la crew internationale ILL-Abilities a présenté sa dernière pièce aux Grands Ballets, pour ensuite laisser la scène aux bboys et bgirls montréalais et montréalaises pour une compétition No Limits. Pour finir, en décembre, la projection du film Chère Audrey a ouvert la discussion sur la proche aidance.
Et maintenant, au travail pour la nouvelle année, avec le souhait qu’elle apporte de la positivité et du bonheur à chacun d'entre nous.
Anna Aglietta
Responsable, Centre national de danse-thérapie