Entre les deux distributions de Casse-Noisette et les nombreuses représentations à Montréal et Ottawa, près de 150 enfants participent à la production. Ils ont le bonheur de répéter sous l’œil vigilant d’André Laprise, répétiteur attitré des enfants.
La reprise de Casse-Noisette des Grands Ballets Canadiens est une tradition du temps des fêtes, présentée chaque saison à la Place des Arts depuis 1964.
Après deux années d’absence, les enfants seront de retour sur scène pour le premier acte - qui inclut la fameuse scène de la fête de Noël où Clara reçoit son casse-noisette - et le spectacle sera donc présenté dans son intégralité.
Des dizaines de jeunes danseurs talentueux âgés de 6 à 17 ans ont le plaisir de participer à la production. Ils ont été sélectionnés à travers des auditions en collaboration avec l’École supérieure du ballet du Québec pour les représentations à Montréal, et avec l’Académie de danse de l’Outaouais pour les représentations à Ottawa.
Choisis parmi les centaines d’enfants et d’adolescents qui prennent part chaque année aux auditions, ils seront les Souris, les Rats, les Anges, les Rennes, le Café, les Matriochkas et les Moutons de Casse-Noisette.
« Le meilleur boulot qui soit »
André Laprise fut pendant 25 ans le premier assistant du chorégraphe Fernand Nault pour la production de Casse-Noisette. Diplômé de l’École supérieure et ancien danseur des Grands Ballets, André supervise année après année la mise en scène du ballet et passe du temps à peaufiner chacun des rôles pour les enfants. « Je suis là principalement pour les stimuler, même dans le cas des petits rôles », explique-t-il.
Véritable classique de Noël, le ballet Casse-Noisette s’inspire du conte de E.T.A. Hoffmann, écrit en 1816. Même si certains détails sur scène sont différents de l’histoire originale, l’intrigue de base reste la même : une jeune fille rêve d’un prince Casse-Noisette qui livre pour elle une bataille acharnée contre le Roi des rats.
Fernand Nault a brillamment mis en scène ce conte magique plein de rebondissements. « Il a toujours voulu que le ballet soit accessible et touche autant d’enfants que possible », rappelle André Laprise. La danse, la musique de Tchaïkovski, les décors de Peter Horne, les costumes de François Barbeau et les éclairages de Nicholas Cernovitch contribuent à offrir une expérience totale. « La pièce recrée une atmosphère familiale chaleureuse. Elle fait partie de notre ADN », ajoute-t-il.
André Laprise est ravi que de nouveaux auditoires découvrent ce grand favori du temps des fêtes. S’il consacre énormément de temps et d’énergie à reproduire tout l’éclat et le prestige de Casse-Noisette chaque saison, il n’hésite pas à dire qu’il a le « meilleur boulot » qui soit.