Né à Bolzano, en Italie, en 1964, Ivan Cavallari intègre l'école du Ballet de La Scala à Milan, avant d'être boursier à l'école du Bolchoï Ballet de Moscou, en 1981, où il poursuit sa formation jusqu'en 1983. De 1984 à 1985, il est danseur au sein du Ballet de La Scala, et en 1986, il entre au Ballet de Stuttgart, où il devient danseur étoile en 1991, sous la direction artistique de Marcia Haydée, puis de Reid Anderson. Il danse tous les premiers rôles des ballets de John Cranko et remonte régulièrement ses œuvres pour des compagnies telles que le Royal Ballet du Covent Garden de Londres, La Scala de Milan et le Ballet national tchèque à Prague, entre autres. Il remonte aussi de nombreuses œuvres d'Uwe Scholz. Il crée également des chorégraphies pour le Ballet de Stuttgart, le Ballet der Staatsoper à Hanovre, le Ballet de Lodz State Opera en Pologne, le Ballet de Mannheim, le Ballet du Staatsoper de Vienne, la Staatsgallerie Stuttgart et le Liaoning Ballet en Chine.
De 2007 à 2012, il assume la direction artistique du West Australian Ballet, la plus ancienne compagnie de danse d'Australie. En 2013, il devient directeur artistique du Ballet de l’Opéra national du Rhin. Il y crée entre autres Dolly, en avril 2013, remonte son Pinocchio, en janvier 2014, et présente son Casse-Noisette, en avril 2016.
Il prend la tête des Grands Ballets en tant que directeur artistique à partir de la saison 2017-2018. En tant que chorégraphe, il y crée de nouvelles œuvres telles que Presto-Detto, Giselle et Roméo et Juliette, ramenant le répertoire de la compagnie dans une direction résolument classique tout en restant ancré dans la modernité.
Forces tranquilles des Grands Ballets
Après sa formation à l’école de danse de l’Opéra de Paris, Hervé rejoint la célèbre compagnie où, à l’âge de 23 ans, il devient sujet soliste.
Il y danse de nombreux rôles en tant que soliste et danseur principal. Son répertoire est varié, il danse les œuvres des grands chorégraphes : Rudolf Noureev, Pierre Lacotte, William Forsythe, George Balanchine, Maurice Béjart, Jirí Kylián, Mats Ek, John Neumeier. Il fait aussi parti de la troupe « Legris, Loudières et leurs Étoiles », fondée par deux anciennes étoiles du Ballet de l’Opéra de Paris.
En 2000 il reçoit le prix de l’AROP (Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris). Puis, en 2001, il passe une année au Boston Ballet en tant que soliste. L’année suivante, il obtient son diplôme d’état d’enseignement par Elisabeth Platel, directrice de l’école de danse du Ballet de l’Opéra de Paris.
Il se joint finalement aux Grands Ballets Canadiens en 2004 sous la direction artistique de Gradimir Pankov et est nommé premier soliste l’année suivante. Son répertoire s’élargit à nouveau avec de nouvelles collaborations dans des rôles principaux avec les chorégraphes Ohad Naharin, Marco Goecke, Christian Spuck, Stjn Celis, Kim Brandstrup, Jean-Christophe Maillot, Peter Quanz, Ken Ossola, Jirí Kylián et bien d’autres.
En 2017, il se voit confier de nouvelles responsabilités en tant que maître de ballet et professeur invité dans la compagnie ainsi qu’à l’étranger, notamment à l’Opéra de Stockholm, l’Opéra de Dresde, l’Opéra de Rome et le Ballet National du Canada.
En juillet 2019, il tire sa dernière révérence en tant que danseur et est officiellement nommé maitre de ballet au sein de la compagnie par Ivan Cavallari.
Marina Villanueva Arias est née à La Havane, Cuba. Elle se joint en 1982 au Ballet national de Cuba, sous la direction de la Prima Ballerina Assoluta Alicia Alonso. Elle devient soliste au sein de la compagnie et danse les plus grands titres du répertoire de ballet classique : Giselle, Le Lac des cygnes, Don Quichotte, Coppélia, La Bayadère, Casse-Noisette, La Fille mal gardée et bien plus. Elle y interprète également un répertoire néo-classique et contemporain et est amenée à danser sur les plus grandes scènes internationales : États-Unis, Royaume-Uni, Japon, Chine, Argentine, Portugal, Brésil, Chili, Équateur, Pérou, etc.
Elle devient répétitrice pour la compagnie de ballet Revolution, en plus d’être juge pour le prestigieux concours de l’École nationale de danse organisé par le ministère de la culture de Cuba. Elle prépare à travers les années de nombreux jeunes danseurs pour différents concours nationaux. Elle déménage à Montréal, Québec, en 2016 et se joint au corps professoral de l’École supérieure de ballet du Québec, sous la direction d’Anik Bissonnette. Elle est également invitée par Les Grands Ballets Canadiens comme professeure invitée, puis comme répétitrice pour le ballet Giselle. La compagnie la nomme maîtresse de ballet en 2020. Elle détient une maîtrise en art de la danse et est diplômée en méthodologie et pédagogie de la danse de l’Institut supérieur d’art de La Havane.
Originaire de Macédoine, Gradimir Pankov est amoureux de la danse depuis maintenant 54 ans. D'abord brillant danseur en ex-Yougoslavie et en Allemagne, il a assumé successivement la direction artistique du Nederlands Dans Theater II (Pays-Bas), du Ballet national de Finlande, du Ballet Cullberg (Suède) et du Ballet du Grand Théâtre de Genève (Suisse), en plus d'être professeur invité par les plus prestigieuses compagnies de ballet du monde : le Ballet de l'Opéra national de Paris, le Ballet de l'Opéra de Lyon, le Nederlands Dans Theater, le Cullberg Ballet, le Gulbenkian Ballet et l'American Ballet Theatre. Cette feuille de route éloquente lui a permis de côtoyer les figures de proue du ballet actuel et de lier de profondes amitiés, notamment avec des chorégraphes de renom tels Jiří Kylián, Mats Ek et Ohad Naharin ainsi qu'avec des étoiles montantes, comme Didy Veldman et Stijn Celis.
Homme d'émotions ouvert sur le monde, Gradimir Pankov se passionne pour toutes les formes d'expression. Ne craignant pas les défis, il aspire à faire des Grands Ballets Canadiens de Montréal une compagnie qui se distingue autant dans l'univers du ballet que dans l'univers culturel en général.
Dès son arrivée en 1999, il a insufflé au sein de la compagnie un vent de renouveau et un désir de dépassement, grâce à une programmation audacieuse, une rigueur exceptionnelle, et une profonde compréhension des interprètes et des créateurs.